Auteur des arguments purement techniques au sujet de l’emballage en sachet de la pâte d’arachide, la biologiste Joidie Bilonda a accordé une interview à Agriboost.info sur hypothèse selon laquelle l’emballage en plastique n’était pas hygiénique, particulièrement pour les pâtes d’arachide.
Dans les lignes qui suivent, l’échange eu avec la biologiste Joidie.
Agriboost.info: C’est quoi le rayon ultraviolet ?
JB: C’est un rayonnement invisible émis par le soleil qui frappe les êtres vivants et les matériels.
Sur un corps matériel, ce rayon a la capacité de traverser le contenant vers le contenu, et peut provoquer une réaction chimique avec le nutriment.
Agriboost.info: Quels sont les effets des rayons UV sur la pâte d’arachide?
JB : Lorsque ce rayon frappe sur l’emballage, il y a changement de composition par laquelle les composés migrent dans la pâte sous l’effet de la chaleur.
Dans ce cas, il y aura une coalition des éléments du rayonnement, de l’emballage et de la pâte qui vont engendrer des éléments nuisibles à la santé humaine.
AI: Quel serait le danger pour l’être humain?
JB: L’exposition au soleil de ces pâtes peut entraîner des maladies cancérigènes et surtout si on les consomme régulièrement.
AI: Quelle est la meilleure façon de conserver ces pâtes ?
JB : L’utilisation des emballages en sachet n’est pas du tout un problème, mais il faut nécessairement les garder à l’abri du soleil, à un endroit frais.
AI: Qu’est-ce qu’il faut faire pour inculquer aux vendeuses de ces pâtes la notion d’une bonne conservation?
JB : Il faut mener une campagne de sensibilisation en sillonnant les différents marchés, quartiers, rues,… organiser des séminaires, etc.
AI: À qui revient la responsabilité de cette sensibilisation ?
JB : Chacun doit faire sa part de chose, car la responsabilité revient à tout le monde. Les médias doivent diffuser des émissions thématiques sur la question, les ONG, associations, le gouvernement doivent aussi faire la leur, y compris les acheteurs et les vendeuses eux-mêmes doivent savoir comment entretenir ces pâtes.
Entrevue réalisée par Stéphane MAMPUYA