Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est réputée pour la débrouillardise de ses habitants, étant donné que le pays accuse un taux de chômage très élevé. Ses habitants se battent au jour le jour pour sa survie et nouer les deux bouts du mois et ainsi répondre aux besoins de la famille.
Maman Colette est vendeuse ambulante des pastèques. Devant le centre hospitalier Akram situé le long du boulevard Lumumba, celle-ci vend depuis plusieurs années, des pastèques, un fruit populaire à Kinshasa comme la banane, l’orange, la mangue.
Pour ce faire, elle se rend très tôt le matin à pont Gaby pour s’en procurer. L’achat se fait par kilogramme et sur la vente par morceaux soigneusement découpés et qui reviennent à 1 000 francs l’unité. « J’achète ces fruits au Pont Gaby et là, nous les achetons par kilo, dont 10 kg peut peut contenir 10 fruits. A notre tour, nous les coupons en morceaux pour les vendre par unité dont l’une vaut 1 000 FC », a indiqué la vendeuse.
En dépit de son avantage en termes de rentabilité, le désavantage existe aussi. « La pastèque est tellement prisée, car elle est appréciée et consommée par plusieurs personnes, mais le contrainte est qu’il nous arrive parfois d’acheter des fruits pourris sans le savoir et nous les découvrons au moment où nous les découpons en morceaux. Et la perte nous revient, car on ne sait quoi faire à ce moment-là », a-t’il déploré.
En effet, d’origine d’Afrique australe, les pastèques sont cultivées dans de nombreux pays du monde, notamment en République Démocratique du Congo.
La pastèque est aussi riche en citrulline, un acide aminé, précurseur de l’arginine qui a la particularité d’augmenter la vitalité des vaisseaux sanguins et de favoriser leur dilatation.
Stéphane Mampuya