Au cours de la cinquième réunion du conseil des ministres du vendredi dernier, Le ministre d’État, ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb Kangaj a fait le point sur trois notes d’information relatives à son secteur. Il a en premier lieu souligné l’importance de la campagne agricole 2024, que va lancé son ministère du 30 juillet au 30 août prochain sur l’ensemble du territoire national.
« Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire a rappelé que la campagne agricole est une activité qui consiste d’abord à sensibiliser les agriculteurs, populations rurales et acteurs de développement agricoles (agropoles, coopératives, fondations agricoles, unions d’agriculteurs, entreprises et entrepreneurs agricoles) sur l’importance de la relance des filières maraîchères, vivrières et pérennes porteuses, sur les effets et impacts socioéconomiques visibles attendus de cette relance, en conformité avec le programme d’actions du gouvernement pour 2024-2028 ». A rapporté le compte rendu de la 5ème réunion du conseil des ministres.
À la question relative à la pénurie du maïs, le ministre du tutel Grégoire Mutshail, a préconisé des dispositions urgentes dont l’accent est portée sur la réduction de l’écart entre l’offre et la demande pour atténuer cette situation.
« Il est question de réduire sensiblement l’écart entre l’offre et la demande afin de renforcer la résilience des ménages face à la crise de farine de maïs et d’éviter ainsi une crise sociale ou le risque de compromission de la paix sociale et de la sécurité de l’Etat. Assorties de propositions de solution, ces dispositions sont pensées en mode d’urgence à court terme ». Ajouté le compte rendu de la réunion.
En ce qui concerne l’amélioration de la production des semences de maïs, le patron du minagri a estimé que cette relance de production se fera en conjonction avec les initiatives mise en place avec les partenaires techniques et financiers, dans certaines provinces cibles d’intervention, et en conjonction avec l’Institut National d’Etude et de Recherche Agronomiques (INERA) et les Facultés d’agronomie.
Stéphane Mampuya