Plus de 1,1 million d’enfants âgés de 6 à 59 mois et environ 605 000 femmes enceintes ou allaitantes sont confrontés à plusieurs cas de malnutrition aiguë renseigne un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) sur la situation humanitaire en République Démocratique du Congo.
Une analyse menée dans 122 zones sanitaires les plus touchées sur 519 que compte le pays.
La mauvaise qualité des aliments est la principale cause de cette malnutrition d’après le département onusien.
Récemment, cet organe des Nations Unies révélait qu’entre juillet et décembre 2023, environ 25,4 millions de personnes connaissaient des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, classées dans la phase 3 ou supérieure de la CIP (crise ou pire). Cela comprend environ 3 % des personnes, environ 3,5 millions de personnes, classées dans la phase 4 de la CIP (urgence) et 20 %, environ 21,8 millions de personnes, dans la phase 3 (crise).
Les personnes déplacées, les rapatriés, les familles d’accueil et les populations vivant dans des zones de conflit ou touchées par des catastrophes naturelles, faisaient partie des populations les plus touchées. En même temps, les provinces ayant la population la plus élevée dans la phase 3 et au-dessus étaient le Nord-Kivu, la ville-province de Kinshasa et le Kasaï.
Lionel Kioni