Le marché agricole Bilanga ya Betu ( Magric) s’est poursuivi le mercredi 24 juillet au rythme d’expositions et de découvertes des atouts et diversités du secteur agricole.
Pour cette troisième journée, les panélistes de marque en l’occurrence l’équipe dirigeante de l’Office National de Produits Agricole du Congo (ONAPAC), représenté par le directeur commercial John Katambu, le directeur agronomique adjoint, Alphonse Kumba et le directeur technique Serge Lutawudila, ont passé tour à tour pour partager leurs expertises à travers des expositions, devant un public curieux venu prendre part à ce rendez-vous.
En vue de sensibiliser les opérateurs économiques pour augmenter la production et motiver la consommation locale, l’une des missions de l’Onapac, ces trois responsables ont, autour du thème » la transformation des produits agricoles pérennes sous contrôle de l’Onapac comme source de développement de la RDC », présenté cette institution sur trois principaux volets à savoir: le volet agronomique, celui de la transformation et enfin de la commercialisation.
Prenant la parole, le Directeur agronomique adjoint, Alphonse Kumba, a mis en lumière l’objet de l’Onapac à travers lequel il a énuméré quelques variétés des produits sous contrôle de la structure. « L’Onapac a pour objet, la culture et le développement des débouchés internes et externes des produits agricoles d’exportation et leurs dérivés. Parmi ces produits nous citons le cacao, le café, l’hévéa, la papaïne, le quinquina, le thé,… », a indiqué le directeur agronomique adjoint de l’ONAPAC.
De son côté, le directeur technique de l’Onapac, Serge Lutawudila, a expliqué les réalités de l’Onapac sur la normalisation et la transformation des produits par rapport à l’exportation et à la consommation locale. Selon lui, tout produit sous contrôle de l’Onapac subit l’opération post récolte avant son exportation, pour éviter la détérioration.
» Les produits en provenance des plantations ne peuvent pas directement être exportés sans passer par l’opération post récolte pour subir l’usinage qui consiste à nettoyer les impuretés, en vue de se confronter aux normes d’exportation « , a-t-il expliqué. Il a ensuite invité les jeunes à œuvrer dans les différents produits sous contrôle de l’Onapac pour booster le développement du pays.
Pour sa part, John Katambu, directeur commercial a fait mention à l’exportation et à la consommation locale qui sont les deux étapes phares au niveau de la commercialisation. Selon lui, toute personne opérant dans le secteur doit répondre à certains critères conformément aux conditions requises pour l’exportation tel qu’établi par l’Onapac en tant qu’autorité de régulation.
Concernant la consommation locale, ce dernier a appelé les opérateurs économiques à œuvrer dans la transformation au niveau local pour stimuler la production et la croissance économique.
» Si nous transformons nos produits nous-mêmes, nous allons assister à l’augmentation de la consommation, de la demande et de la production, ce qui va impacter positivement la plantation pour satisfaire le besoin de la population. Au niveau économique, la transformation locale apportera de la valeur ajoutée au niveau international et engagera la lutte contre la concurrence « , a-t-il souligné.
Stéphane Mampuya