La question de manger bio fait partie des habitudes alimentaires très souvent conseillées pour maintenir sa santé en équilibre. Ce sujet a animé les débats dans le forum Agriboost dont il est rapporté ici quelques réponses des agripreneurs du Forum.
Pour Gaël Tshuitchié, il est possible de manger bio et pas nécessairement sain. Cela s’explique par le fait que de fois, l’équilibre alimentaire ne soit pas pris en compte et que la combinaison des aliments ne soit pas respectée. Pour elle, la consommation régulière d’aliments trop gras ou trop sucrés, bien que biologiques, exposerait l’habitué au surpoids et aux maladies liées au surpoids autant qu’un aliment traditionnel.
« D’où l’importance de tenir compte des règles de bonne alimentation », a-t-elle soulignée.
D’autre part, la question de la sous-information avait été soulevée par Maguy Mbuku, voulant savoir pourquoi la population n’était pas au courant de toutes ces informations et qu’elle devait s’en charger pour l’en tenir informée.
À ce sujet, Gaël Tshuitchié a indiqué qu’une poignée de personnes est ignorante, mais la majorité connaît le danger de consommer les aliments non-biologiques, sauf qu’elle n’en tient pas compte. Car selon elle, “ le sujet est décrié à la radio, sur les réseaux sociaux et même à l’école, les enseignants instruisent sur l’alimentation saine dès la maternelle ou l’école primaire. Seulement, la cherté des produits alimentaires bios fait que les gens s’en procurent les moins”, a-t-elle écrit.
Selon Elie Pumba, ce sont les acteurs du secteur agricole qui devraient mobiliser et conscientiser à ce sujet, étant donné qu’ils connaissent la valeur alimentaire de leurs produits. Malheureusement, ces derniers manquent parfois l’occasion et les moyens pour faire entendre leurs voix.

En conclusion, manger bio n’est certes pas synonyme d’avoir une alimentation saine, mais elle se présente beaucoup plus sécurisée que manger autrement.
Il est primordial de privilégier une alimentation biologique, car elle regorge plusieurs bénéfices nutritionnels ; les aliments biologiques sont produits sans pesticides, herbicides et engrais synthétiques. Ce qui fait que celui qui les consomme est à l’abri des maladies cardiovasculaires, du cancer, de l’obésité, des troubles hormonaux et plusieurs autres maladies causées par ces produits nocifs.
En ce qui concerne la mobilisation des populations, elle est une affaire de tous. Il ressort du devoir des organismes de la santé, des organisations non gouvernementales (ONG), des écoles, des églises ainsi que des parents d’instruire à ce sujet. Il est également du devoir du gouvernement de mettre en place des stratégies et de créer les conditions nécessaires afin de permettre à la population de se procurer des aliments de bonne qualité et ce, à un prix abordable, puisqu’une population mal nourrie est appelée plus vite à disparaître, étant donné que l’homme est à 80% le résultat de ce qu’il consomme.
Linda Imbanda