Le secteur agricole en République Démocratique du Congo fait face à plusieurs défis dont le principal est la problématique liée aux infrastructures. Il est plus facile pour les opérateurs de ce secteur d’investir et de produire que d’acheminer leurs productions vers les centres de distribution.
C’est dans le but d’apporter des solutions viables à ce problème qui gangrène le secteur agricole en République Démocratique du Congo, que la 3e table ronde du MAGRIC, organisée ce mercredi 24 juillet 2024, avait pour thématique, « infrastructures publiques, systèmes de production et d’approvisionnements alimentaires. Contourner les difficultés actuelles « .
C’est au cours de ce panel, où l’architecte Apollinaire Salumu, co-fondateur de Bilanga ya Betu, a fait une analyse critique sur le contour de l’infrastructure et l’agriculture en Rdc, que Patrick Kashasha Mbasha, Directeur manager de la cimenterie PPC, a révélé le projet de cette compagnie pour augmenter le rendement dans le secteur agricole en Rdc.

» Je tiens à vous informer que PPC a maintenant la section agriculture, parce que nous voulons également contribuer à cet effort d’amendement de sol qui est un sérieux problème dans notre pays », a-t-il révélé.
Le ciment est un produit employé dans plusieurs domaines de la vie, notamment les travaux de canalisation, d’assainissement, de réparation des infrastructures. Bref, toutes sortes de constructions. Outre ces usages, le Directeur manager de PPC a présenté son autre utilité, pas ou peut-être peu connue des agriculteurs, qui est celle de la fertilisation du sol.
» Le ciment permet d’exécuter plusieurs ouvrages en milieu agricole, notamment la construction des dépôts pour la conservation des aliments. Il y a aussi dans la composition du ciment, une importante quantité de calcaire, qui est une matière servant à la correction du potentiel hydrogène (PH) du sol », a-t-il affirmé.
A en croire Patrick Kashasha, la fourniture du calcaire par PPC aux opérateurs agricoles congolais augmenterait leur rendement à plus au moins 20%.
Au terme de ces échanges, le docteur Serge Mbay a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de ses attentes face à ce problème d’infrastructures, de production et d’approvisionnement alimentaire que connaît la Rdc depuis plusieurs années.
Étant très constructif et satisfaisant, il se pourrait que ce panel soit une maternité d’un futur partenariat entre PPC et Bilanga ya Betu.
Linda Imbanda

