L’utilisation de la pâte d’arachide dans un emballage plastique ou sachet est récurente à Kinshasa notamment dans des marchés et des boulangeries. Si les consommateurs ne se préoccupent pas tellement des conditions d’emballage de cette denrée et de ses conséquences, cette question est cependant au coeur des débats dans Agriboost Forum, une plateforme digitale d’échanges sur les questions agricoles du media Agriboost.info
Un débat houleux a été engagé par les membres de cette plateforme. D’après plusieurs observateurs, la pâte d’arachide change de couleur après quelques jours si elle reste toujours conservée dans son emballage en plastique ou sachet.
Un autre point soulevé lors de ses échanges, c’est l’usage de l’emballage plastique ou en sachet pour les pâtes d’arachides si cela est-il hygiénique ? « Ces sachets n’ont pas vraiment de problème vu que c’est juste un emballage en plastique. Mais, le vrai problème c’est l’exposition au soleil car les rayons ultraviolets détruisent les composantes de la pâte.
Par conséquent, il y a changement de coloration et du goût; c’est dangereux parce que c’est exposé au soleil »
Quant à Maguy Mbuku connue sous le label Molobeli ya Basi, cet activiste des droits de femme revient sur la préparation de la pâte. « Moi je crois que le problème se trouve au niveau de la préparation, comment ces pâtes sont-elles préparées ? Déjà moi je n’aime pas de l’huile sur sa pâte », a-t-elle déclaré.
Linda Imbanda émet de doute sur la qualité des arachides. « J’ai personnellement vu une femme moudre des arachides quasiment pourris pour les emballer dans les sachets. Alors, il est difficile de déterminer au premier regard si les arachides sont de bonne ou de mauvaise qualité quant ils sont déjà écrasés. Il faudrait nécessairement les acheter pour découvrir peut être à la maison son état », indique Linda.
C’est également le cas d’un autre intervenant qui revient sur le tri des arachides; « Moi, je n’achète plus la pâte d’arachides marché car les mamans qui les font ne procèdent pas au tri », s’est-il exprimé.
Stéphane Mampuya