Des plantules, fruit du travail des élèves de la maternelle des écoles Chrétiennes Source de Vie (ECSV) ont été octroyées aux agriculteurs du site de mpasi dans la commune de N’sele. Ce, après les élèves de la 7e et 8e des ECSV.
C’était le jeudi 13 février 2025 à l’extension de Mpasa. Actuellement en détente, ce sont leurs éducatrices qui se sont chargées d’acheminer ces semences qu’elles ont elles-mêmes encadrées jusqu’à la germination.
Dans le cadre de cette rencontre qui a réuni les éducateurs venus de la commune de Limete et les agriculteurs du quartier Mpasa/Bisengo dans la commune de N’sele, les projets de développement de cette communauté rurale mises en place par la fondatrice des ECSV, Mme Marie Mvidia Kaninda et ses collaborateurs, ont été au cœur des échanges. Ces derniers se sont plus entretenus sur le projet “d’autonomisation de la femme”, qui prévoit entre autres, la formation, l’encadrement et l’accompagnement de toutes les agricultrices associées au projet agricole des ECSV, à la micro-épargne, une branche de la micro-finance adaptée aux personnes à faibles revenus.
D’après Monsieur Bob qui a encadré et coordonné cette visite, la micro finance est l’une des opportunités efficaces offertes aux maraîchères de Mpasa pour contribuer au développement de leur communauté. « La plupart des agriculteurs n’ont pas l’habitude d’épargner. Ils consomment tout ce qu’ils produisent, ce qui fait que la majorité est pauvre. Les grandes réalisations ne sont pas que l’apanage des personnes à forts revenus. Si les agriculteurs de Mpasa cultivent l’esprit d’épargne, ils peuvent contribuer au développement de leur collectivité », a déclaré cet instituteur.
Il a en outre fait ressortir les avantages qu’il y a dans la micro-finance. « L’un des avantages de la micro-finance est qu’au delà d’épargner votre argent pour mieux vous organiser financièrement, vous avez la possibilité de prendre du crédit et d’assurer l’expansion de vos entreprises », a-t-il expliqué. Cette opportunité a été très appréciée par les concernées.
Après les échanges, quelques jeunes plantes apportées par les institutrices de Limete ont été symboliquement placées sous terre, question de coller l’utile à l’agréable. Le reste des plantules sera plantée par les agronomes qui s’occupent des hectares de terres arables de l’école Allégresse, qui est une extension des ECSV.
Linda IMBANDA
Linda Imbanda