Comme dans les années précédentes, les exploitants du site maraicher de Masina rail 1 sont encore menacés des pertes énormes. La rupture d’une digue censée maîtriser le débordement des eaux du fleuve et des rivières environnantes dans ce site dérange le travail de ces exploitants de terres.
Joint par téléphone par la rédaction d’Agriboost.info, le président de ce site maraicher, Pongo Tshondo Cosma, a lancé dans la matinée de ce lundi 10 mars 2025, un cri de détresse auxministres de tutelle. « Nous avons enregistré d’énormes pertes les années précédentes. Avec nos moyens du bord, nous avons essayé de combler la brèche qui s’était formée sur cette digue, mais hélas !Elle s’est encore rompue et les pertes ne sont pas négligeables. Nous demandons au ministre de l’agriculture, Grégoire Mutshail et celui du développement rural, Muhindo Nzangi de bien vouloir se saisir de cette situation pour sauver nos cultures », a-t-il déclaré.
Avec la rupture de cette digue, la présence des pluies qui normalement représentent une bénédiction pour les agriculteurs, se transforment pour ces derniers en un cauchemar. Ils demandent donc une remise urgente en état de ce périmètre endommagé.
Absence des semences et rupture des produits
Les inondations ne sont pas les seuls défis auxquels font face les maraichers de Masina Rail 1. Outre ce problème majeur, la rupture des semences a également été signalée par les responsables administratifs de ces terrains. Conséquences, plusieurs légumes fournis par ce site sont en rupture de stock et connaissent une majoration de prix sur le marché. Ayant déjà fait recours au ministre de l’agriculture pour solliciter son intervention, ces derniers demandent une accélération des procédures administratives pour la relance des activités dans ces champs. « Il est vrai que les pluies nous dérangent énormément, mais là où les eaux ne sont pas arrivées, nous sommes en sécheresse parce qu’après la dernière récolte, nous avons eu une carence de semences et les champs sont complètement secs. Une demande a été introduite auprès du ministre de l’agriculture, mais les procédures administratives tardent », a fait savoir Amédée Nzinga, secrétaire de ce site maraicher.
Linda Imbanda