L’agriculture est le premier secteur de la vie pourvoyeur de beaucoup d’emplois à l’échelle mondial avec un taux d’au moins 70 pourcent reconnu. Actuellement, le monde compte au moins 4,74 milliards de paysans qui représentent 40 pourcent de la population active. Parmi lesquels, 866 millions d’agriculteurs qui nourrissent l’humanité actuellement.
En République démocratique du Congo, l’agriculture familiale reste un des moyens que l’Etat congolais devra promouvoir en construisant des routes de desserte agricoles en vue de lutter contre la famine.« Notre pays qui a la dimension d’un continent est à même de nourrir, d’abord, toute sa population à sa fin et ensuite, toute la population africaine, avec ses plus de 80 millions de terres arables. Malheureusement, la population congolaise meurt de faim et le gouvernement lui-même est incapable d’assurer sa survie. Il est notoire et aberrant que l’on puisse trouver, dans ce pays qui a toutes les ressources à l’instar d’un paradis au cœur de l’Afrique, des enfants qui souffrent de la malnutrition alors que notre terre est très fertile », a soutenu un ingénieur agronome prénommé Simon.
Particulièrement à Kinshasa, la capitale du pays, les paysans restent déterminés à soutenir la vision prônée par le Président de la République de la revanche du sol sur le sous-sol. Cependant, les maraichers de Tshangu, l’un de quatre districts de la ville province de Kinshasa, qui exercent leurs activités au « Pool Malebo », vaste espace marécageux longeant le fleuve Congo, précisément au site de la rivière Tshuenge, non loin de l’Aéroport international de N’Djili, se sentent abandonnés à leur triste sort.
« Personne ne nous soutient dans tout ce que nous faisons comme activité maraichère. Pourtant, nous nourrissons, par nos propres efforts, une grande partie de la population kinoise. Depuis que j’ai commencé cette activité, je n’ai reçu aucun financement. Je travaille avec les moyens de bord, surtout grâce à ma force physique avec l’aide de Dieu. Que le gouvernement nous vienne vraiment en aide », a déclaré un des maraichers de la Tshuengeprénommé Mathieu.
Au niveau du site N’Djili Brasserie, les maraichères se plaignent à longueur des journées de la manière dont elles sont dépossédées de leurs portions de terres qui leur permettent de nourrir leurs familles.
Le Probe