Depuis la nuit de temps, la ville province de Kinshasa est approvisionnée par une variété des légumes cultivés par les maraîchers de différents coins de la capitale, dont les plus consommés sont les feuilles de la patate douce, les épinards, l’oseille, les feuilles de manioc et autres.
Tous ces légumes proviennent en grande quantité des communes urbano-rurales comme Maluku, N’sele, Kimbanseke, Mont Ngafula et des jardins périphériques en petite quantité.
Après leur récolte sur les plates bandes des jardins, les légumes passent par le nettoyage avant que les vendeuses les mettent à la disposition des clients.
En effet, pendant le nettoyage, le constat fait est que la majorité des vendeuses font usage des eaux qui coulent. Les unes utilisent les eaux des rivières, d’autres les eaux des ruisseaux et certaines font même usage des eaux des sources ou encore des étangs.
Mais la plus grande inquiétude est que ces femmes ne tiennent pas compte de l’endroit où elles peuvent faire le nettoyage. La majorité d’entre-elles le font au même endroit et simultanément avec celles qui font la lessive, sans faire allusion à la navigation des mousses de savon qui ont des effets néfastes sur la santé humaine.
L’essentiel pour elles, c’est de rendre les légumes propres en les débarrassent des boues pour qu’ils soient vendus, mais ne tiennent pas compte de la qualité de l’eau utilisée pour laver ces légumes.
Cependant, il est toujours important de retenir que la santé n’a pas de prix, même si l’eau qui coule peut être exempte des microbes.
Stéphane Mampuya