Depuis que l’exploitation du sable est devenue plus fréquente dans les eaux de la rivière N’djili, la pêche a perdu son ampleur.
A en croire Moïse, un petit garçon pêcheur initié par son frère rencontré le long de la rivière N’djili au quartier Kabila dans la commune de Kisenso, cette rivière égorge une variété importante d’espèces ignorées par plusieurs personnes.
« Depuis que mon frère m’a appris à pêcher, je fréquente régulièrement cette rivière pour capturer des poissons soit pour manger en famille, soit pour vendre si je les capture en grande quantité. La rivière N’djili offre une variété de poissons, le cas des poissons chat, tilapia et autres. Mais plusieurs jeunes hommes n’en profitent pas et préfèrent faire sortir le sable pour le vendre », a dit ce jeune homme de moins de 18 ans.
Bien qu’il rencontre quelques difficultés durant la pêche, celle-ci est plus rentable que faire sortir le sable de la rivière.
« Parfois, si je capture un gros poisson, son poids me tire dans l’eau. En dépit de cela, l’avantage est que parfois j’arrive à percevoir plus de 10000 FC si la journée m’a été favorable. Par contre, le fait de faire sortir répétitivement le sable de la rivière nuit à la santé », a indiqué Moïse.
Il a ensuite précisé que les poissons sont beaucoup plus capturés pendant la saison sèche en raison de la diminution de la quantité d’eau que pendant la saison pluvieuse.
Stéphane Mampuya