Une grande partie de la production artisanale du café dans la province de l’Ituri est exportée de manière clandestine vers l’Ouganda.
A en croire la société civile locale, environ 10 000 tonnes de ce produit cultivé dans les territoires de Mahagi et Djugu sortent frauduleusement du pays. Les cultivateurs exportent ces produits bruts vers le pays voisin à cause de la multiplicité des taxes imposées par l’Etat d’après ces mêmes sources.
Les opérateurs évoluant dans ce secteur, appellent le Gouvernement à l’assainir afin d’en faire une source génératrice des capitaux pour le pays. « Il faut qu’il y ait un accompagnement. Et cet accompagnement, c’est d’abord assainir le climat des affaires. Il y a trop des taxes dans l’exploitation de café », a déclaré un opérateur économique.
En attendant l’intervention du Gouvernement, certains opérateurs se constituent en coopératives et d’autres installent des stations de traitement du café dans leurs entités.
L’objectif visé est de fédérer les producteurs, promouvoir la production et organiser l’exportation du café.
Lionel Kioni