Il n’est pas possible, Madame la Première ministre, qu’on assigne à chaque province 40 000 hectares. Dire bon voilà, le Grand Katanga et le Grand Kasaï, faites nous 200 000 hectares de maïs. Est-ce que c’est impossible ? Quand cet argent quitte la Banque centrale et est réellement orienté vers les intrants, les équipements pour produire, il y aura de l’inflation quand ça va sortir et quand on va récolter on va résorber l’inflation et notre monnaie va retrouver sa valeur effectivement, c’est le secret du Brésil. Faisons-le chez nous », a rapporté le speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe.
C’était au cours de la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement à l’Assemblée nationale que le président de cette institution, l’honorable Vital Kamerhe a appelé à la première et son gouvernement de bien vouloir répondre aux attentes réelles de la population.
Devant les parlementaires, les nouveaux ministres et le public présent venu prendre part à cette cérémonie qui marque une nouvelle ère dans le dernier quinquennat du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, le numéro un des élus nationaux, l’honorable Vital Kamerhe, a martelé sur la relance de l’agriculture comme une priorité pour stabiliser la monnaie nationale, éliminer la pauvreté et relancer l’économie du pays.
Il a également invité la Première ministre à veiller à ce que le temps de réalisation de ce programme soit réaliste.
Il sied de noter que le programme du gouvernement présenté par la première ministre, Judith Suminwa le mardi 11 juin au palais du peuple, s’articule autour de six engagements pris par le président de la République, Félix Tshisekedi, dans lequel l’agriculture occupe une place importante, car elle se présente comme l’une des priorités majeures du chef de l’Etat congolais, pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté en RDC.
Stéphane Mampuya