L’accès à l’eau potable est un calvaire pour de nombreux déplacés surtout les nouveaux, dans la ville de Goma.
Ce chef lieu de la province du Nord-Kivu accueille ce dernier temps des millers de déplacés qui ont fui les atrocités causées par les rebelles du M23 soutenus par l’armée Rwandaise.
Ces déplacés sont contraints de parcourir de longues distances, parfois jusqu’à une demi-journée, pour obtenir une quantité insuffisante.
L’absence de conteneurs adéquats aggrave la situation, limitant la quantité d’eau pouvant être transportée, est un autre problème que rencontre cette population.
En terme d’approvisionnement en eau, chaque personne est desservie de 3 litres d’eau par jour, et dans certains sites, les gens ont moins de ces 3 litres par personne et par jour d’après des sources de Médecins Sans Frontières (MSF) dans la province.
MSF appelle à fournir un minimum de 15 litres d’eau par personne et par jour aux populations déplacées autour de Goma. Bien que cette quantité reste inférieure aux standards recommandés par l’OMS, elle contribuerait à réduire significativement le risque de propagation des maladies hydriques dans ces ménages fragilisés.
Lionel Kioni