Située au centre de l’Afrique, la République démocratique du Congo est le deuxième grand pays du continent en termes de superficie. Elle compte au moins 450 ethnies, dont chacune dispose d’une diversité culinaire.
C’est le cas de la tribu « Yombe » située dans le Bas-fleuve, dans la province du Kongo Central à l’ouest du pays. La spécialité culinaire de cette tribu est les feuilles de manioc mélangées aux haricots, communément appelée «pondu madesu», ou encore « Nsaka-madesu ».
Ce plat d’origine yombe, n’est rien d’autre chose que le fin mélange des feuilles de manioc, pondu en lingala, préalablement pilées, et le haricot, « madesu » en lingala et l’huile de palme.
Chez les « yombes » vivant sur toute l’étendue du territoire national, particulièrement dans leurs territoires respectifs (Lukula, Tshela, Sekebanza,…) et à Kinshasa la capitale, ce délicieux plat est plus souvent préparé le dimanche, contrairement aux journées ouvrables. Car selon eux, le pondu madusu accompagné du riz et du poisson constitue l’un de leurs mets spéciaux.
Actuellement, Il est quasiment rare de sillonner le restaurant de Kinshasa, sans trouver le pondu madesu parmi les recettes préparées. Grâce à sa saveur délicieuse, le pondu madesu est devenu l’un des plats le plus consommé par les congolais et surtout ceux qui vivent dans la capitale, sans distinction de province d’origine ou de tribu.
En effet, hormis ce plat, l’autre délicieuse recette de la culture yombe est le « Bitoto », préparée à l’aide des bananes plantains, pommes de terre ou patates douces avec des poissons fumés ou poissons salés.
Soulignons que la gastronomie congolaise se réfère à la culture agro-pastorale de chaque région et certains mets congolais se retrouvent également en dehors du territoire national.
Stéphane Mampuya