Les insectes font partie des aliments comestibles qui agrémentent la culture gastronomique congolaise.
En République Démocratique du Congo, l’entomophagie, c’est-à-dire la consommation des insectes par l’homme, est une habitude alimentaire qui a transcendée les générations.
A Kinshasa, les rotations des saisons proposent plusieurs variétés d’insectes dont la chenille (Mbinzo), larve de charançon (Mpose), vers palmiste (Makokolo), termite volant (ndonge), le grillon (likelele), sauterelle (libanki) ainsi que le criquet.
L’importance de consommer ces insectes se présente d’une part par le fait qu’ils sont une source importante de nutriments essentiels pour l’organisme. Ils fournissent un apport en énergie, en graisse, en protéine et en fibre.
Étant une grande source de micronutriments tels que le zinc, le calcium et le fer, les insectes représentent 10% des protéines d’origine animale consommées par les populations sur la terre.
Leurs qualités nutritionnelles égalent et parfois dépassent celles des viandes. Les insectes luttent sensiblement contre la malnutrition.
Toutefois, la consommation des insectes est à la fois un acte écologique contribuant à la protection de la biodiversité végétale, car certains insectes sont des prédateurs des plantes. Mais il constitutive également un acte anti écologique en ce sens que d’autres insectes contribuent à l’équilibre écologique grâce à leurs actions sur les plantes et les arbres, ainsi qu’au maintien de la chaîne trophique.
L’élevage des insectes en RDC est très nécéssaire, car elle permet de lutter contre la malnutrition à moindre coût.
Linda Imbanda