La pandémie à COVID 19 n’a pas seulement laissé des traces négatives dans le vécu quotidien des Kinoises et Kinois. Le double confinement de 2020 était un moment de crise pour tous, mais aussi de profonde réflexion pour certains et de grande découverte pour d’autres.
C’est dans une atmosphère sanitaire totalement chaotique qu’est apparue sur les rues de Kinshasa, une spécialité culinaire Luba nommée, « Tchomba-tchacabiola », qui ne veut rien dire que « Manioc » en français. En effet, comme l’indique son nom, le Tchomba-tchacabiola est un plat dont l’aliment de base est le manioc. Il se consomme comme de la bouillie, mélangé aux arachides crues, imbibé de lait et de sucre.
Préparation du Tchomba-tchacabiola ?
Pour avoir un plat fini à la manière des congolais de la région Centre et Sud-est de la République Démocratique du Congo, il faut commencer par éplucher le manioc, ensuite le bouillir jusqu’à la cuisson avant de les tremper pendant au moins 24h dans de l’eau ambiante.
L’emballer dans un sac et laisser sécher au soleil dans un endroit sec. C’est après séchage que le manioc est prêt à recevoir de l’eau et tout le mélange nécessaire pour former le « Tchomba-tchacabiola », ce mets qui a gagné petit à petit les cœurs des Kinois.
Linda Imbanda