Parmi les conséquences néfastes de la guerre et l’insécurité qui prévalent dans la province du Nord Kivu et particulièrement à Goma, chef-lieu de province, figure la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires de première nécessité.
A cause de la guerre, Goma est asphyxié, l’approvisionnement de la ville devient de plus en plus difficile, les petits commerces ne savent plus comment s’approvisionner. Ce qui crée la rareté des produits de première nécessité. Conséquence, les prix prennent de l’ascenseur.
À en croire certains vendeurs de proximité, la coupure de certaines routes de Masisi et Nyiragongo par les rebelles du M23-RDF, contrées qui ravitaillent la ville de Goma en denrées alimentaires, est à la base de l’instabilité des prix des vivres qui sévit dans cette partie du pays.
Durant cette période alarmante, un sac de patates douces qui se vendait à 40.000 fc, se vend actuellement à 90.000 fc, selon une commerçante.
Face à cette situation observée depuis plusieurs mois dans cette ville, les gomatracien(e)s demandent au gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour rouvrir les routes coupées par les rebelles, en vue de faciliter l’acheminement des denrées alimentaires et ainsi épargner Goma et ses environs de toute carence en denrées alimentaires.
Stephane MAMPUYA