La COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, a mis en lumière un problème crucial : la nécessité de soutenir les petits producteurs agricoles dans les pays en développement face au changement climatique. Alvaro Lario, Président du Fonds international de développement agricole (FIDA), a clairement souligné que cet investissement pour aider ces agriculteurs à s’adapter aux nouvelles réalités climatiques est essentiel pour garantir une alimentation abordable et durable à travers le monde.
Pourtant, ces producteurs qui représentent environ 35 % de la production alimentaire mondiale, manquent cruellement de soutien financier pour s’adapter.
Défi immense
Le changement climatique frappe de plus en plus fort avec des événements extrêmes comme des sécheresses, des inondations, et des températures de plus en plus erratiques. Ces phénomènes compromettent les récoltes, détruisent des moyens de subsistance et aggravent des problématiques comme l’insécurité alimentaire et la pauvreté.
En Afrique par exemple, les petites exploitations agricoles sont responsables de 70 % de la production alimentaire, mais elles restent négligées lorsqu’il s’agit de financement pour faire face aux défis climatiques.
Cela soulève une question fondamentale : pourquoi ces acteurs essentiels qui nourrissent des millions de personnes n’ont-ils pas accès aux ressources nécessaires pour résister et s’adapter ?
“Si l’on ne prend pas de mesures concrètes, ce sont les plus vulnérables qui risquent de payer un lourd tribut à l’instabilité climatique. Pour garantir l’avenir de l’alimentation, il devient urgent de combler ce fossé financier et soutenir la résilience de l’agriculture face à ce climat de plus en plus imprévisible”, soutiennent les experts.
Grâce-Léonie MUKALA