Via un arrêté rendu public la semaine dernière, le ministère de l’économie nationale a annoncé la révision à la hausse du prix des carburants dans les zones d’approvisionnement Ouest et Nord de la République démocratique du Congo.
Suite à cette annonce, l’Union des consommateurs du Congo a exprimé son indignation et sa crainte par rapport au prix des produits alimentaires de première nécessité qui pourraient s’emballer au regard de la variation du prix du transport en commun. « Nous craignons que cette hausse de prix du carburant ait de l’incidence sur le panier de la ménagère et sur le coup du transport », a déploré Chief Tshipamba, président de l’Union des Consommateurs du Congo.
“ Bien avant le relèvement, les consommateurs luttaient pour abolir la pratique du demi-terrain qui gangrène le commerce de toutes ces femmes vendeuses dans les différents marchés de Kinshasa, mais personne ne nous a accompagné en termes de suivi.” a t-il ajouté
De plus, l’UDECOM estime que cette décision est prise unilatéralement et dénonce le manque de concertation de la part du gouvernement qui s’engage obstinément dans la prise de décisions sans tenir compte des répercussions dans la société. « Nous avons toujours tendu la main au pouvoir public pour demander d’être associer aux négociations par rapport à la fixation du prix du carburant et que nous participions à la gestion de ce secteur, mais cela ne nous a jamais été accordé. » a t-il dénoncé.
Depuis cette majoration de prix du carburant à Kinshasa, la variation du prix de certains produits alimentaires est déjà observée sur le marché.
Linda Imbanda