Dans le cadre de la recherche de solutions concrètes pour le développement des milieux ruraux en République démocratique du Congo, le ministre du Développement rural a effectué une visite stratégique en Serbie, marquée par des échanges prometteurs avec deux géants industriels : FPM Agromehanika et MIND Group. Il l’a fait savoir sur deux récents posts via son compte X (anciennement tweeter).

FPM Agromehanika : l’agriculture comme levier contre l’exode rural
Lors de sa visite à l’usine FPM Agromehanika, l’un des principaux fabricants de machines agricoles en Europe du Sud-Est, le ministre a souligné les opportunités d’investissement en RDC. « J’ai présenté notre pays comme terre d’opportunités d’affaires où il peut investir. Notre pays en sera également bénéficiaire, surtout pour diminuer l’impact de l’exode rural », a-t-il écrit.
Ce dialogue ouvre la voie à une éventuelle coopération dans la mécanisation agricole, un enjeu crucial pour renforcer la productivité des zones rurales et freiner l’exode vers les centres urbains.
MIND Group : l’eau potable comme priorité environnementale
Poursuivant sa mission, le ministre s’est rendu à MIND Park, complexe industriel et technologique développé par MIND Group à Kragujevac. Il a particulièrement mis l’accent sur Milanović Water Treatment, entreprise spécialisée dans les technologies avancées de purification d’eau. « Intéressé notamment par la branche de purification d’eau et de protection de l’environnement, j’estime que la collaboration avec cette entreprise permettra à notre pays d’avoir la possibilité de fournir une grande quantité d’eau potable à la population congolaise en milieu rural», a noté Grégoire Mutshail.
Ce partenariat potentiel s’inscrit dans une vision durable du développement rural, où l’accès à l’eau potable devient un pilier de la santé publique et de la résilience communautaire.
Cette mission en Serbie illustre une diplomatie économique proactive, centrée sur les besoins concrets des populations rurales congolaises. En ciblant des secteurs stratégiques, notamment la mécanisation agricole et l’accès à l’eau potable, le ministre trace une voie vers un développement inclusif, fondé sur des partenariats technologiques et industriels.
La RDC, riche en terres arables et en ressources hydriques, peut tirer parti de ces alliances pour transformer ses défis ruraux en opportunités. Encore faut-il que ces intentions soient suivies d’actions concrètes, avec des mécanismes de suivi, des transferts de compétences et une implication locale forte.
Linda Imbanda

