La dévaluation de la monnaie locale face à la devise étrangère n’épargne pas les produits alimentaires des betails.
Leurs prix connaissent une augmentation considérable sur les marchés notamment au quartier CECOMAF dans la commune de Kimbanseke où notre rédaction a effectué une descente.
Selon un acheteur interrogé par notre reporter, le prix d’un sac du son de maïs de 50kg qui se vendait à 20 000 FC se négocie à 35 000 FC tandis que celui du son de bleu de 30 Kg connait une majoration de 7 000 FC, il est passé de 18 000 à 25 000 FC.
La dépréciation du franc congolais et l’augmentation de la course sont les facteurs qui influencent les prix de ces produits sur marché en croire d’autres vendeurs interrogés à ce sujet. » Une bêche de drêche est passée de 200 à 5O0 FC, après avoir acheté le drêche à l’usine, nous louons un camion pour le transporter de l’usine via le point de vente dont le coût de location est toujours fixé à 200$.
Jadis quand 1$ valait 920fc et 200$ = 180’000fc, on exerçait notre activité sans inquiétude et le prix d’une bêche était très abordable parce qu’on faisait de bon recette. Aujourd’hui comme 1$ vaut 2’700fc et 200$= 540’000fc, on est obligé augmenter le prix pour gagner quelque chose si non, c’est nous qui seront perdant », explique Joël MBEMBA, vendeur d’extrait de Malte et de Bleu communément appelé »drêche » ( condiment que l’on mêle avec d’autres aliments pour animaux).
Stéphane MAMPUYA