Initier les jeunes et les plus jeunes à l’agriculture familiale et à l’entrepreneuriat agricole, c’est l’un des objectifs atteints lors de la 2e édition du marché agricole, tenue fin juillet 2024.
Les agripreneurs juniors ont eu l’honneur d’apprendre la production ainsi que la transformation de certains produits alimentaires comme les biscuits et les gâteaux, à base de farine de manioc.
Parmi ces apprentis, Anaïs, qui a exprimé sa joie de faire des nouvelles expériences pendant ses vacances.
“ Je suis heureuse de participer à cette activité. D’habitude, nous passons les vacances à regarder la télé et à faire la vaisselle, mais grâce au marché agricole, nous apprenons beaucoup de choses et comprenons que la consommation des produits naturels est meilleure que tout autre produit alimentaire”, a déclaré Anaïs, une des agripreneurs Juniors à l’honneur au marché agricole.
Au-delà d’apprendre à cultiver et à cuire, ces jeunes enfants et adolescents ont également eu autant que les adultes, le droit d’accès aux stands pour l’exposition du fruit de leur travail, une manière pour Bilanga Ya Betu, de leur faire palper dès leur jeune âge, le goût de l’entrepreneuriat agricole.
C’est grâce à cette expérience que El-Grâce, fort de ses 10 ans, envisage déjà la création d’une entreprise de transformation des produits agricoles.
“ J’ai le projet de faire comprendre aux gens qu’on n’a pas nécessairement besoin de recourir à des produits nuisibles à la santé pour fabriquer des produits alimentaires. Avec ce que j’ai appris, je voudrais avoir dans l’avenir une usine de transformation des produits alimentaires à base de manioc, des patates et autres”, a-t-elle dit.
La jeunesse joue un rôle important dans l’édification et le développement économique de toute nation. Considérés comme la relève de la République Démocratique du Congo, ces agripreneurs juniors, cadres de demain, sont sortis de ce marché agricole avec un bagage qui, dans l’avenir, leur permettra de se servir et servir les siens, avec moins de tâtonnements que leurs prédécesseurs. Car dit-on, l’avenir d’une nation dépend de la qualité de sa jeunesse.
Linda Imbanda