Cela fait maintenant quatre ans que les habitants des communes de Mbumba et Mabondo, à Tshikapa, la capitale de la province du Kasaï, vivent sans eau potable. Ces deux zones, situées sur la colline de Kele, sont confrontées à une crise de l’eau qui impacte directement la vie quotidienne des habitants. Les familles se tournent alors vers des puits non aménagés, ce qui les expose à des maladies hydriques, notamment chez les enfants.
« Nous vivons sans eau potable depuis quatre ans. Nous utilisons l’eau des puits non aménagés et les enfants tombent régulièrement malades », témoignent des habitants, visiblement inquiets. Cette pénurie d’eau a commencé en mai 2021, lorsque les conduites d’eau ont été endommagées lors des travaux de réhabilitation du pont Kasaï. Bien que la passerelle soit maintenant terminée, l’eau ne coule toujours pas aux robinets.
Face à ce problème, la Regideso a promis qu’une solution sera bientôt mise en place pour rétablir l’approvisionnement en eau potable à Kele. Cependant, malgré cette annonce, la population reste dans l’attente, ne comprenant pas pourquoi la situation n’a pas encore été résolue, alors que les infrastructures nécessaires sont déjà en place.
Cette crise d’eau potable montre l’ampleur des défis auxquels sont confrontées les communautés rurales du Kasaï, et met en lumière l’importance d’une gestion efficace des ressources en eau pour prévenir les risques sanitaires.
Les habitants de Kele continuent d’espérer que la situation sera rapidement réglée, et que l’accès à l’eau potable deviendra une réalité pour tous, conformément à l’objectif de développement durable 6 (odd 6) de l’ONU, « garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ».
Grâce-Léonie MUKALA