Dans la paisible localité de Botwali, nichée au cœur du groupement d’Ibeke-Bolia, dans le secteur éponyme de Maï-Ndombe, un étrange fléau trouble la quiétude des habitants. En l’espace de deux semaines, plus de vingt chèvres ont été retrouvées dévorées, victimes d’un carnivore sauvage dont l’identité reste inconnue.
Le chef du village, Looko Bolombange, l’a confirmé avec inquiétude dans une publication de l’ACP: « Nous faisons face à un sérieux problème qui sévit ces derniers temps dans notre contrée, avec la disparition d’une vingtaine de chèvres dévorées par un carnivore sauvage».

Ce phénomène inhabituel suscite la peur et la perplexité dans cette région du sud-ouest de la République démocratique du Congo. Les villageois, pour qui l’élevage de caprin constitue une source vitale de subsistance, redoutent de nouvelles attaques nocturnes. Aucun témoin n’a pu identifier l’animal responsable, et les autorités locales n’ont pas encore lancé d’enquête officielle.
Entre rumeurs de bête féroce et hypothèses sur un prédateur venu des profondeurs de la forêt, Botwali vit désormais dans l’ombre d’un mystère. Les anciens évoquent des souvenirs de léopards ou de hyènes, tandis que les jeunes scrutent les bois avec prudence. Une chose est sûre : le silence de la nuit n’est plus synonyme de repos.
Medy LAPATSH

