Depuis plusieurs jours, les marchés de Lubumbashi connaissent une flambée des prix des tomates et des oignons, accompagnée d’une raréfaction notable. Ces produits, essentiels dans la cuisine locale, deviennent de plus en plus inaccessibles pour de nombreux ménages.
Un tas de tomates, vendu à 500 FC et 1 000 FC il y a peu, coûte désormais entre 1 500 et 2 000 FC, tandis que le sac d’oignons a franchi la barre des 80 000 FC.
Les raisons et impacts de la crise
Les causes de cette crise sont multiples. Les perturbations climatiques locales, marquées par des chaleurs intenses et des précipitations irrégulières, ont affecté les récoltes.
À cela s’ajoutent des difficultés logistiques, notamment des routes dégradées et un manque d’infrastructures de stockage, qui amplifient les pertes post-récoltes. Par ailleurs, certains commerçants profiteraient de cette situation pour spéculer, aggravant ainsi la hausse des prix.
Cette situation pèse lourdement sur les ménages, particulièrement les plus modestes, qui doivent revoir leurs habitudes alimentaires. Certains, contraints de réduire leurs achats, se tournent vers des alternatives moins chères mais souvent moins nutritives et de qualité douteuse.
Pour les petites restauratrices, les pertes sont également importantes, car il devient difficile de maintenir des prix compétitifs face à ces hausses.
Mesures préconisées
Pour répondre à cette crise, il est urgent de renforcer la production locale, d’améliorer les infrastructures de transport et de stockage, et de mettre en place des mécanismes pour réguler les prix.
Ces mesures permettraient de garantir un meilleur accès à ces denrées et de prévenir de telles situations à l’avenir.
Grâce-Leonie MUKALA