La pénurie de maïs devient un véritable casse-tête pour les habitants de la ville de Kabinda dans la province de Lomami. En juillet dernier, cette situation à été observée dans la même contrée suite à la dégradation des routes de desserte agricole qui facilitent l’évaluation des produits agricoles vers les centres de consommation. Aujourd’hui, la dégradation de ces routes contribue même à la dépréciation monétaire.
En ce mois d’août, les mêmes causes sont quasiment à la base de la rareté de ce produit sur le marché. A cela s’ajoute l’exportation clandestine de cette denrée alimentaire par les politiciens de Kabinda vers la province du Kasaï-Oriental, où est également observée cette situation depuis plusieurs mois, a rapporté une source locale.
« Les politiciens de Kabinda vont tuer notre population. Ils achètent le maïs en gros pour aller le revendre clandestinement à Mbuji-Mayi où ils ont trouvé que plusieurs ménages peinent à trouver ce produit localement. C’est horrible pour les politiciens de Kabinda. Le système d’exportation du maïs a été formellement interdit par les autorités urbaines, mais eux viennent toujours rendre notre population de plus en plus pauvre », a renseigné Bibisha Kaloboyi, vendeuse de maïs.
À l’heure actuelle, le prix d’une mesurette de maïs qui se vendait entre 2.000 et 2.500 francs congolais, est passée entre 4.000 et 4.500 francs congolais sur les différents marchés de la place. Cette hausse de prix d’une mesurette de cet aliment de base a automatiquement bouleversé le coût quotidien du panier de la ménagère.
Stéphane Mampuya