Alors qu’il est à fleur de sa saison, le safou, cet oléagineux le plus consommé à Kinshasa entre janvier et avril de chaque année, est difficilement perceptibles dans les étalages des commerçants et dans l’accompagnement de plusieurs plats dans la capitale congolaise.
Comestible, cet fruit qui provient habituellement de la province du Kongo-central se fait de plus en plus rare ce dernier temps.
La destruction de plusieurs plantes dans le milieu de production par des épidémies et le mauvais état des infrastructures routières sont les principales raisons avancées par les commerçants interrogés par nos reporters. » Ces produits agricoles périssent à mi-chemin pendant le voyage suite au mauvais état des routes, le safou est trés capricieux et exige donc qu’il soit rapidement consommé après recolte », s’est plaint Scanto, voyageur et commerçant à matadikibala.
Il indique par ailleurs que le safou ne resiste pas à la chaleur et à l’humidité aux quelles il est souvent exposé pendant le voyage.
Linda Imbanda.