Il y a de cela près d’une semaine que la commune de Kintambo vit au rythme des coupures d’électricité incessantes. Un calvaire pour les habitants, une catastrophe pour les commerçants. Dans les allées du marché, la colère monte.
Les vendeurs des vivres frais sont les premiers touchés. Poissons, viandes… tout s’abîme à vue d’œil.
« On jette plus qu’on ne vend. Qui va acheter du poisson qui a déjà changé d’odeur », se lamente un commerçant. De l’autre côté, les propriétaires de bars et alimentations voient leur chiffre d’affaires s’effondrer.
« Sans électricité, plus de boissons fraîches. Et personne ne veut boire chaud sous ce soleil accablant ».
Mais la souffrance ne s’arrête pas aux vendeurs. Dans les foyers, les ménagères sont à bout de patience. Impossible de conserver la nourriture.
« On achète du poisson ou de la viande le matin, et le soir, c’est déjà immangeable ! Même le goût change, on n’a plus confiance », témoigne une mère de famille, excédée.
Face à ce chaos, la SNEL reste silencieuse. Pas d’explication, pas de solution. Pourtant, derrière chaque coupure, ce sont des familles qui souffrent, de petits commerces qui s’effondrent, et une économie locale qui s’étouffe. Jusqu’à quand Kintambo Magasin devra-t-il supporter cette crise ?
Les habitants attendent des réponses. Mais surtout, ils exigent des actions concrètes.
Grâce-Léonie MUKALA