Dans une dépêche de l’agence congolaise de presse (ACP), il est fait état des eaux résiduelles non-canalisées, en provenance de Amigofoods, une usine de fabrication des jus en plastiques gênent au quotidien, le trafic des commerçants qui vendent des produits alimentaires à proximité de cette usine, située en plein marché libongo Apolo, dans la commune de Limete, à l’est de la ville de Kinshasa.
“ C’est tous les jours que ces eaux nauséabondes viennent nous déranger, dès qu’il y a coupure électrique, cette usine libèrent de l’eau sale sous leur clôture à plusieurs reprises dans la journée et nous sommes obligé de vendre dans des conditions contre l’hygiène imposées par des étrangers dans notre propre pays”, a déclaré Shadrack Amisi, un commerçants de liqueurs traditionnels de ce marché cité par ACP.
A en croire ce commerçant, les responsables de cette usine n’ont mis en place aucun système de canalisation de ces eaux usées, issues de leurs activités industrielles quotidiennes.
“ Ils pouvaient mettre des conduits d’eaux pour le diriger directement vers les caniveaux mais ils préfèrent les orienter avec des raclettes vers l’extérieur pour gêner le marché”, a-t-il ajouté.
Selon la source, l’administrateur du marché qui a son tour a chargé les responsables de l’usine, dit ménager chaque semaine, des efforts pour mettre les usagers dans des bonnes conditions.
“ Nous avons eu des discussions à ce sujet avec les responsables de Amigofoods. Eux responsabilisent les marchands disant qu’ils bouchent le passage des eaux avec des déchets, alors que tous les samedis nous procédons au curage des caniveaux pendant le service de salongo, a déclaré M.Kadima, l’administrateur du marché.
Et d’ajouter, “ sauf que lors de nos travaux, nous ne pouvons pas atteindre les zones des caniveaux situés à l’entrée principale de l’usine parce qu’ils y ont placé une dalle. C’est donc maintenant leur responsabilité et non la nôtre parce que cette dalle est un obstacle pour nous”, a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Kadima dit avoir fait parvenir une note auprès de l’autorité de la commune concernée en guise de trouver des solutions idoines à cette situation.
“ Nous avons déjà fait parvenir une lettre auprès du bourgmestre de la commune, nous attendons tous une suite”, a-t-il conclue.
Linda IMBANDA