Le pain fait partie des aliments les plus présents dans le déjeuné. Environ 4 ménages sur 5 à Kinshasa dégustent leur premier repas de la journée avec ces baguettes à base des céréales.
C’est un met qui accompagne de façon indispensable notre quotidien et contribue de manière considerable à l’équilibre alimentaire.
Le triste constat fait se situe au niveau des conditions de sa commercialisation à Kinshasa. En éffet, les pains dans la capitale congolaise sont vendus non-couverts, exposés à la poussière, aux mouches et bien plus grave, on en trouve étalés à même le sol.
Ces conditions hygiéniques dangereuses normalisées par la population kinoise est un comportement suicidaire et un très grand piège pour la santé.
Cette réalité semble ne pas inquiéter d’une part les marchands, car leur bénéfice prime sur l’hygiène et d’autres part, les acheteurs qui se fient à ce mythe sélon lequel, l’homme noir serait invulnérable au microbe. Un mythe qui pourtant, est contredit par les répercussions qui s’observent dans l’augmentation des cas de fièvre typhoïde, des amibes et autres maladies microbiennes, prouvant à suffisance que l’homme noir n’est en réalité, pas à l’abri des conséquences néfastes de la manipulation et de l’usage irresponsable de ce qu’il consomme.
Comment donc les kinois peuvent-ils se mettre à l’abri d’une telle insécurité santiaire à laquelle ils sont exposés tous les jours ? A cette question, le changement de mentalités est la seule réponse possible.
Concernant les vendeurs et vendeuses, il serait nécessaire pour eux de prendre soin d’emballer au préalable la marchandise dès sa réception au près du boulanger, au lieu d’attendre l’arrivée du client. Et que les clients n’exigent que les pains emballés dans les sachets plastiques ou autres emballages avant l’achat du produit.
Et suggérons également au gouvernorat de la ville qui, bientôt sera mis en place, de bien vouloir prendre des mesures urgentes, dès la prise des postes, afin d’assurer à la population une sécurité sanitaire et alimentaire.
Linda Imbanda