La salle P2 de la faculté des Sciences agronomiques de l’Université de Kinshasa accueille pendant 4 jours successifs, depuis ce mercredi 18 décembre 2024, la deuxième édition de la formation environnementale. Thématique choisie, « la mise en place d’un système de management intégré QHSE avec des études pratiques dans une industrie agroalimentaire ».
Lors du premier module, Cédric EMOWA, un des formateurs, a initié les apprenants au métier QSHE (qualité, santé, hygiène et environnement), un domaine d’expertise comprenant l’identification et le respect des normes de production d’une entreprise, avec une attention particulière à l’environnement de travail des salariés, au matériel et au respect de l’environnement.
« Dans ce premier module, nous avons passé en revue les différents aspects du QSHE, c’est-à -dire, les normes et réglementations y relatives, l’importance et l’impact qu’a un système QSHE efficace dans une entreprise. Nous avons également abordé les enjeux du point de vue performance et durabilité », a fait savoir Cedric EMOWA, lors de la première séance.
Cette formation est initiée par Ingenio Consulting, en collaboration avec le Club des étudiants en Sciences de l’environnement (CESEN).
A en croire le président du CESEN, elle concourt à renforcer les capacités des étudiants dans la pratique.
« Cette formation a pour objectif de permettre aux étudiants de renforcer leurs capacités. Contrairement à la manière dont les cours leurs sont dispensés à l’université, les outils mis à leur disposition par le formateur sont d’actualité sur le marché de l’emploi. Raison pour laquelle, CESEN organise plusieurs formations afin de permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances pratiques sur les notions qu’ils reçoivent en théorie auprès des professeurs », a déclaré Daniel Okongakoy, président du CESEN.
Quant à Merdi Kashamankoy, Ceo de l’entreprise Ingenio Consulting qui a co-organisé cette activité, « le QSHE est un domaine méconnu en Afrique centrale alors que les enjeux environnementaux actuels en révèlent la nécessité. Pour sa part, c’est un métier qui intervient dans tous les domaines et qui doit être développé autant en Afrique centrale qu’en Afrique orientale et occidentale.
Il a par ailleurs noté que cette formation sera sanctionnée par la remise des brevets et d’un accompagnement des futurs experts qui en ressortiront.
Linda Imbanda