Reconnus comme des personnes ou des entreprises qui opèrent en dehors des réglementations officielles et des structures formelles de l’économie, les acteurs de l’économie informelle, travailleurs indépendants, agriculteurs non enregistrés, petits commerçants et autres, vont désormais jouir d’un nouveau privilège sur le sol congolais avec cette initiative de la Première Ministre, Judith Suminwa, sur la formalisation des petits et micro-entrepreneurs.
Une occasion propice pour initier des analyses et réflexions pouvant favoriser la croissance économique du pays.
Cette initiative que tient profondément à cœur la cheffe du gouvernement de la République Démocratique du Congo, vise un accompagnement structuré de son équipe pour permettre aux acteurs de l’économie informelle d’intégrer progressivement le circuit formel.
Ce travail innovant du gouvernement se fera avec l’appui d’Equity Group Fondation et l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA).
Selon notre confrère 7sur7.cd, la Première Ministre a exhorté les acteurs de l’économie. « Ne voyez pas la formalisation comme une charge, mais comme un pas vers plus de sécurité et de reconnaissance », a-t-elle dit.
Elle a par la suite rassuré les sinistrés du marché de la Liberté, aux maraîchers qui ont perdu leurs récoltes après les inondations, aux artisans dont les ateliers ont été dévastés par des incendies, que la formalisation leur permettrait à tous de bénéficier de l’assurance, du crédit et de la prévoyance.
Appel aux acteurs informels
Par ailleurs, le Ministre de l’Industrie et du Développement des PME a lancé un appel fort aux entrepreneurs œuvrant dans l’informel. Il les a invité à franchir le pas vers la formalisation. « J’en appelle vivement aux entrepreneurs œuvrant dans l’informel à franchir le pas vers la formalisation, afin de profiter pleinement des nombreux avantages mis à leur disposition dans le cadre de cette initiative », a-t-il lancé.
L’économie informelle joue un rôle crucial dans de nombreuses économies, fournissant des emplois et des moyens de subsistance, mais elle est souvent associée à des problèmes comme l’absence de protection sociale, l’instabilité des revenus et le manque d’accès à des ressources financières. Avec cette initiative du gouvernement congolais, il est possible de faire évoluer cette économie informelle et ses acteurs.
Medy Lapatsh