La grève des conducteurs de taxis et taxi-bus en commun a provoqué de fortes perturbations et même des frustrations dans le chef des usagers ce matin du 2 décembre 2024, particulièrement en ce qui concerne le marché de Kintambo qui a connu un début de journée très difficile. A cause de cette grève, l’accès au transport a été fortement limité, entraînant des retards considérables pour les commerçantes qui dépendent des transports pour acheminer leurs marchandises au marché.
Plusieurs commerçantes qui habitent loin du marché ont dû faire face à des frais de transport excessifs et à l’absence de moyens de transport suffisants. Certaines d’entre elles n’ont même pas pu se rendre au marché ce. Celles qui ont pu y arriver n’ont ouvert leurs stands qu’à partir de 11h ou 12h, bien après l’heure habituelle.
Les témoignages des commerçantes sont éloquents : « C’était trop cher pour arriver ici ce matin », a expliqué l’une d’elles, visiblement frustrée par les retards. D’autres ont dû se contenter de marcher de longues distances pour récupérer leurs marchandises. Ces difficultés de transport ont non seulement impacté l’approvisionnement du marché, mais ont aussi perturbé le déroulement des activités commerciales. Certaines commerçantes, qui ont payé leurs produits le samedi ou le dimanche, n’ont pas pu les vendre en raison des retards.
Les conséquences ont été immédiates : les prix ont augmenté, la disponibilité des produits a diminué, et le marché est resté bien moins animé que d’habitude. Les commerçantes se sont dites fâchées par la situation, estimant que les mesures prises par l’État ont aggravé la situation, créant une véritable confusion.
En somme, cette journée au marché de Kintambo est un exemple éloquent des conséquences d’une crise du transport mal gérée. Si les solutions ne sont pas rapidement trouvées, l’impact sur l’économie locale pourrait être encore plus lourd.
Grâce-Léonie MUKALA